Zombie Burst

Vous en avez assez de la mode Zombie, voulez absolument que cela se stoppe, désirez ne plus rien savoir des jeux de cette mouvance et catégorisez déjà ce énième jeu dans le lot des produits complètement dispensables ? Eh bien pour une fois, vous avez raison !


Deux doigts coupe-faim…

99% de la population s’est transformée en zombie. C’est beaucoup, surtout quand vous êtes un des 1% restants. C’est votre cas et vous allez devoir entrainer votre doigté pour exploser les cerveaux zombies qui envahissent l’écran de vos iDevice. Que ce soit sur iPod, sur iPhone ou sur iPad, le jeu est identique : une douzaine d’écrans fixes appelés « niveaux » se proposent à vous. Un seul objectif : exploser un maximum de zombies pour faire grimper une jauge et passer au niveau suivant sans se faire manger.
Dans un style graphique franchement pas incroyable (voir proche du dessin très amateur), vous voyez donc les zombies apparaitre dans le décor et s’approcher de l’écran. De trop près, ils vous mangeront et au bout de trois zombies ayant atteint leur but, c’est le Game Over. Comment s’en débarrasser ? En « pinçant  » leur cerveau pour l’éclater dans une gerbe dégoutante qui vient dégouliner sur votre écran. Ce mouvement de deux doigts que vous devez penser sur votre écran tactile : voilà le principal problème du jeu.


Un pincement au coeur du gameplay

Comment être précis avec une telle idée ? Comment voulez-vous que des joueurs accrochent au principe de pincer une image en 2D avec des doigts… en 3D, évidemment. La précision est incroyablement hasardeuse, sans parler du déséquilibre de difficulté pour qui a de gros et petits doigts, un grand (iPad) ou petit (iPod) écran, bref c’est la totale au niveau des erreurs de gameplay.
Mais ce n’est pas tout ! Sachez qu’en plus d’être complètement à la ramasse de ce point de vue, Zombie Burst n’est pas bien long à terminer. Comptez une trentaine de minutes pour en finir au moins une fois avec chaque niveau, peut-être vingt minutes de plus pour les compléter en « Perfect » sans avoir pris une seule morsure.

On est loin d’être devant un titre très intéressant autant artistiquement que financièrement. Trop de zombies tue le zombie, enfin si je puis dire…

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