Ilot Béton, c’est un seul homme, un seul jeu, un seul studio. Forcément, c’est trop facile de passer inaperçu dans ces conditions ! Mais comme on ne fait rien comme tout le monde, on a décidé de mettre ce jeu un peu en avant le temps d’une critique qu’on espère assez objective. Un conseil, préparez la tablette, vous avez un jeu à télécharger…
A poil le héros !
Tim prend sa douche, tranquillement, lorsque des robots Aliens débarquent dans sa salle de bain et l’enlèvent. Il se retrouve sur une colonie extrateresstre, prisonnier, comme étant le dernier échantillon de toute l’humanité. La Terre va bientôt être détruire et armé de sa seule serviette, lui recouvrant des parties qu’on n’ose pas voir, Tim va pouvoir affronter les machines venues de l’espace.
Oui, c’est dingue, mais cette histoire qu’on croirait tirée d’un livre de Douglas Adams pose très correctement l’univers. De niveaux en niveaux, vous découvrez les idées de gameplay basées sur un pad tactile très classique.A droite vous avez les flèches pour bouger et à gauche, les actions qu’il est possible d’effectuer : frappé de serviette ou gestion des items de plasma, vous permettant de figer dans le temps les objets (en bloquant leur gravité, ce qui vous permet de vous en servir comme plateformes potentielles). Ce pad est malheureusement peu précis sur les petites machines comme les smartphones ou l’iPod. M’enfin ça, on en a l’habitude…
Plusieurs modes de jeu
Le scénario met en place beaucoup d’idées, malgré un level-design qui se répete méchamment (la faute surtout aux visuels, avec des environnements très jolis mais identiques de niveau en niveau). Vous allez sauter sur des robots pour les faire exploser, jouer avec la physique des objets et la gravité pour vous créer des plateformes de fortunes, comme retrouver quelques clichés du genre : les plateformes qui s’effondrent dès que vous avez mis le pied dessus, par exemple.
Le scénario est cependant accompagné de deux autres modes sympathique : le Run (la course) et le Jump (le saut). Comme leur nom l’indique, ces deux modes vous demandent de courir et de sauter sans mourir le plus longtemps possible sur un niveau généré aléatoirement. C’est très sympathique et parfait pour la comparaison de scores entre amis !
Difficile d’en dire davantage sur Towel Tim qui est finalement très « quelconque » dans son procédé, mais qui se fait totalement original grâce à son scénario et son personnage principal. Le voir utiliser sa serviette pour frapper ses ennemis ou flotter dans les airs en s’en servant de parachute (affichant, sans trop le montrer je vous rassure, une nudité totale) et très amusant, surtout que les animations sont totalement réussies. Après, effectivement, c’est un « Run & Jump » de plus sur l’AppStore… Mais au moins, celui-ci est particulier et d’une grande qualité pour un jeu développé par une seule personne.