Bad Hotel

Des hôtels, de la musique, des pigeons, encore un jeu qui frôle le n’importe quoi ? Il y a de cela, mais bien plus encore. Transfuge de l’iOS et d’Android, Bad Hotel proposer un jeu nerveux et original à défaut d’être doux pour nos oreilles…

Hôtel plein d’étoiles

Le jeu de Lucky Frame propose un concept très original. Dans des environnements aux couleurs très criardes, vous devez protéger un hôtel situé au centre de votre écran. Celui-ci est pourchassé par des pigeons, des piétons, des mongoltfières et autres insolites adversaires qui se ruent sur lui pour le détruire. Sa barre de vie est très petite, il faut donc rapidement le couvrir d’autres étages, des blocs très carrés qu’on dispose autour de l’hôtel central. Ceux-ci font office de bouclier contre les ennemis et une fois détruits, il suffit de les recréer. Heureusement, dans certains niveaux, il est possible de ne pas jouer que la carte de la défense et de sortir des blocs de tourelles visant automatiquement (mais sans être très précises) les ennemis qui arrivent par vagues sur l’écran. Il faut alors résister jusqu’à ce que le temps s’écoule et que la fin du niveau sonne.
Néanmoins, il y a beaucoup de difficulté dans ce petit Bad Hotel tristement inconnu. Les étages construits sont reliés entre eux et forment une petite musique, très criarde elle aussi, mais qui vous donne un peu d’argent à chaque note. Plus vous construisez et plus vous obtenez d’argent, ce qui vous permet là aussi de davantage construire : cercle vicieux. Ce qui est difficile, c’est de savoir gérer l’emplacement de ses blocs lorsque l’on sait qu’un étage ou une tourelle détruit(e), si il ou elle est relié(e) à un autre bloc, peu entraîner ces compères dans sa destruction. Rapidement, le jeu devient diabolique.

Difficulté élevée !

Passé le premier niveau d’entrainement ont sort avec cette idée que « non, le jeu ne peut pas se suffire à ce simple gameplay », parce que c’est beaucoup trop difficile, parce que cela amène vers des complications incroyables qu’on ose à peine imaginer. Pourtant, c’est bien le cas : Bad Hotel est un jeu très dur ou chaque partie ne dure pas plus d’une minute et où vous allez souffrir à essayer de bien placer vos étages, de réaliser un bon bouclier à votre hôtel bombardé de partout. Plusieurs environnements sont proposés, tous de plus en plus durs et amenant leur lot d’originalité (comme les blocs de soin, permettant de réparer à intervalles réguliers les blocs alentours).
Via cette difficulté qu’on n’attendait pas, Bad Hotel passe du petit jeu sans intérêt à un vrai défi pour hardcore gamers qui aiment l’Arcade et les concepts simples et rapides à prendre en main. Mine de rien, Bad Hotel parvient alors à nous tenir en haleine de longues heures durant, à recommencer cent fois le même niveau par parvenir à le maitriser et ce, sans même faire attention aux dommages que peuvent amener de tels graphismes éclatants sur nos yeux bien fragiles. Nos oreilles souffrent aussi. Bref, c’est un jeu pour véritables guerriers du jeu vidéo, qui a tout à fait sa place dans la ludothèque de joueurs qui ne l’attendent absolument pas sur ce terrain. Une vraie curiosité.

Laisser un commentaire