Mechanika

Toujours la console des ressorties, c’est au tour du studio espagnol Mango Procotol de porter son premier jeu, sorti en 2015 sur la console de Nintendo. Si la « suite » (qui se passe avant MechaNika) Agatha Knife est déjà disponible sur la console, dont Chezmoa en est ressorti grandi, c’est l’histoire de Nika Allen, 7ans, qui nous intéresse.

Nika s’ennuie à l’école, elle n’y apprend que des choses inutiles et sa maîtresse ne décolle pas son nez de son smartphone. Nika aime la bricole, ainsi que le cognac-cacao, qui lui donne beaucoup d’inspiration. Son frère passe son temps à perdre sur des FPS multi, sa mère passe son temps devant la télé et son père répare des motos et ne veut pas former Nika. Cette dernière, ne supportant plus la situation décide de mettre en route son plan : construire un énorme Mecha pour détruire toute les choses pas cools et ainsi se débarrasser de toute nuisance et n’apprendre que des choses cools.

Vous l’aurez compris, le scénario est complètement barré, vous rirez, mais vous serez aussi quelque peut dérangé par certaines situations (tout comme dans Agatha Knife). Si les puzzles ne sont pas particulièrement compliqués (malgré certains qui manquent de clarté, notamment sur l’identification des composants qui permettent de construire le Mecha), le jeu reste agréable… tant qu’on n’y joue pas sur console. A la place de la simplicité des contrôles du point and clic sur PC (la souris pour bouger le curseur, un bouton pour agir et un pour des actions contextuelles), vous aurez ici un stick pour déplacer Nika et le second stick servira à bouger le curseur, accompagné des divers boutons pour les actions. Heureusement, le tactile en mode nomade est géré, rendant l’expérience un peu plus agréable, sans toutefois remplacer la souris.

Mignon bien qu’un peu trash (à l’opposé de ce que peut laisser penser la direction artistique du jeu), on vous conseille le jeu mais évitez de le faire sur console, les contrôles viendront à bout de votre patience.

Crim

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