Warhammer : Chaosbane

Ça faisait des mois que j’attendais de poser mes mains sur Warhammer : Chaosbane pour deux raisons principales : un j’ai énormément joué au jeu de figurines quand j’étais plus jeune et deux c’est un hack’n slash avec aux commandes le studio français Eko Software qui avait réalisé les deux How to Survive que j’avais bien aimés. Voyons ensemble ce que donne cette béta réservée aux personnes ayant précommandé le jeu.



Repoussons les adorateurs de Nurgle dans la joie et la bonne humeur

Je vais passer rapidement sur le scénario, sachez juste que pour ce premier acte vous lutterez contre des adorateurs de Nurgle et autres sales bestioles du Chaos. Licence officielle oblige, les amoureux de Warhammer seront ravis de retrouver tout le bestiaire parfaitement modélisé. Graphiquement c’est très propre, aussi bien pour les personnages que les environnements et certains effets lumineux sont magnifiques.

Pour cette béta, deux personnages étaient proposés : un Mage Haut-Elfe et un Soldat de l’Empire. J’ai commencé par le lanceur de sorts et j’ai été agréablement surpris par le dynamisme global du jeu. Si le premier pouvoir est classique (boule de feu), vous obtiendrez rapidement une sphère infligeant des dégâts au toucher que vous pouvez diriger avec le curseur de la souris ou le stick droit de la manette. C’est vraiment original et il y a pas mal d’autres sorts dans le jeu que vous pouvez contrôler de cette façon. Une fois que vous en avez pris l’habitude, c’est un carnage total car vous pouvez incanter d’autres pouvoirs tout en déplaçant une boule d’énergie, une tempête d’éclairs et autres joyeusetés où vous le souhaitez.

Les développeurs ne s’en sont jamais cachés, le jeu a été pensé dès le départ pour la coopération (locale ou en ligne). J’avais donc un peu peur de galérer en solo avec le soldat, de pouvoir encaisser les coups sans vraiment pouvoir riposter efficacement. Finalement non, si certaines compétences sont là pour aider vos amis (la provocation de zone par  exemple), il a tout de même de quoi vaporiser les hordes d’ennemis. C’est d’ailleurs un plaisir immense de courir au milieu des créatures du chaos pour faire un gros pack, placer une bannière pour obtenir un buff de dégâts et mettre de gros balayages pour faire voler les têtes, membres et autres appendices qui dépassent !

Un petit regret cependant, si les niveaux sont générés en partie procéduralement, le premier acte se passe majoritairement dans les égouts et manque de diversité. J’étais heureux de visiter une tour et des remparts à un moment pour casser la monotonie qui commençait à s’installer. Je sais que l’équipe de développement a récolté de nombreux retours durant la béta, j’espère qu’ils en tiendront compte pour que nous ayons un peu plus l’impression d’avancer dans un monde complet et moins faire « ville – donjon – ville – donjon – ville… ».



Personnalisation et système de jeu

J’avais un peu peur de l’aspect « hack’n slash pensé pour la console ». Tout en ayant conscience que le but des développeurs n’était pas de concurrencer POE mais de proposer un jeu plus abordable à jouer entre amis sur un canapé, j’espérais que Chaosbane propose un système intéressant et surtout différents builds par personnage. Vu qu’il y n’en aura « que » quatre à la sortie (les deux de la béta plus un Nain spécialisé dans le corps-à-corps et un Elfe des Bois tirant à l’arc), il fallait impérativement que deux mages puissent se jouer différemment. Je n’ai pu tester que jusqu’au niveau 20 mais ça sent plutôt bon.

De nouveaux pouvoirs actifs et passifs se débloquent au fil de votre progression (vous pourrez équiper un maximum de 6 actifs et 3 passifs simultanément). Chaque compétence est disponible en trois niveaux de puissance : normal, avancé et expert. Une aura pourra par exemple augmenter vos dégâts en normal, ralentir en plus les ennemis dans sa version un peu plus avancée et offrir également une partie de ce boost à vos alliés dans sa version finale. Mais, car il y a un mais, vous ne pourrez pas équiper tous vos sorts les plus puissants. Chacun coûte un montant fixe de skill points, il faudra donc réfléchir à ce que vous souhaitez privilégier (et évidemment la version basique coûte moins cher que la version suivante qui coûte elle-même moins cher que la version ultime).

Au milieu du premier acte vous débloquerez le God Skill Tree, où vous pourrez obtenir tout un tas de bonus passifs et de nouveaux pouvoirs dévastateurs. C’est à ce moment-là que vous pourrez commencer à vous spécialiser. Le mage peut par exemple partir sur les dégâts de brûlure, vous repenserez donc votre build pour prendre un maximum de sorts de feu.

Question équipement c’est assez classique avec casque, torse, bottes et le reste, trouvables en quatre niveaux de rareté (3 dans la béta) : normal, magique et rare. Plus la qualité est bonne, plus l’objet apporte de bonus. Là encore il est trop tôt pour se prononcer sur la profondeur et les possibilités mais en tout cas comme dans Diablo 3 il est très facile de comparer deux objets, un simple coup d’œil suffit durant le leveling pour consulter les trois statistiques principales (attack, defence et utility).

Les potions de vie sont illimitées, le temps de récupération entre deux utilisations est par contre assez long, attention à ne pas les utiliser n’importe quand. Le combat contre le boss du premier acte sera d’ailleurs un bon test pour ça car si vous manquez de réactivité et que votre potion n’est pas rechargée, c’est la mort assurée. J’ai beaucoup aimé ce combat. Plusieurs phases, des patterns à apprendre, du tout bon !

Dernière mécanique sympathique, des bulles de sang apparaitront de temps en temps. Si vous les récoltez, une jauge se remplira peu à peu et une fois pleine, vous pourrez activer le mode bloodlust. Dans cet état, non seulement vous serez surpuissant mais en plus chaque ennemi éliminé lâchera des fragments colorés qui vous permettront d’activer de nouveaux noeuds dans l’arbre des dieux.


J’ai beaucoup aimé ce premier week-end de béta, ce n’est pas pour rien que j’ai monté les deux personnages au niveau 20 pour les tester au maximum. Le jeu est beau, respecte parfaitement la licence et ça explose dans tous les sens pour donner un bon sentiment de puissance (à terme plusieurs niveaux de difficulté se débloqueront au fur et à mesure de l’avancée). Les possibilités ont l’air assez nombreuses et s’il y a encore pas mal de choses à voir à la sortie (artisanat, end game, vraie diversité dans les builds), le jeu est bien parti pour être une réussite. Une autre béta sera lancée en avril, comptez sur moi pour y participer et si Chaosbane vous intéresse, n’hésitez pas à passer me voir quand je la streamerai pour en discuter ensemble.


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