Rapide Critique

Pathway

Développeur : Robotality – Éditeur : Chucklefish

Date de Sortie : 11 avril 2019 – Prix : 13,99 €

Après un premier tactical-RPG répondant au doux nom de Halfway, plutôt sympathique au passage, les allemands de Robotality épaulés par Chucklefish arrivent avec… un tactical RPG. Sauf que cette fois-ci, adios l’espace et les aliens et bonjour aux déserts, aux zombies et surtout aux nazis.

Le joueur prendra la direction d’un groupe de deux aventuriers (qu’il sera possible d’augmenter jusqu’à quatre) à choisir parmi une petite vingtaine pour revivre Indiana Jones et la dernière croisade, ou tout du moins une aventure très fortement inspiré par les films de Spielberg. Une fois une des cinq aventures choisie ainsi que nos deux aventuriers sélectionnés, une carte est générée procéduralement. Se passant dans le désert, votre escouade se déplacera en jeep de point en point.

Pour chacun des points de la map, un mini événement interviendra. Ce dernier, choisi parmi plus de quatre cents événements, variera d’un évènement anodin qui n’apportera rien à votre groupe, jusqu’à de la bagarre et autre événement contextuel mettant à profit les capacités de vos aventuriers. Évidemment, pour se déplacer d’un point à un autre, il vous faudra de l’essence. Cette dernière pourra être obtenue en récompense en fin de combat, suite à la réussite d’un événement contextuel ou en l’achetant au près des rares marchands présents sur la carte. En cas de panne d’essence, le jeu vous permet de vous déplacer à pied au prix de gros dégâts sur votre groupe, vous permettant de vous déplacer au maximum de deux ou trois points pour espérer réapprovisionner votre jeep (parfois le jeu est sale et vous snobe en essence).

Évidemment, la partie la plus inintéressante de Pathway sont ses combats, avec notamment comme argument principal le dézinguage de nazis. Qu’ils soient soldats, grosses brutes, infirmiers ou même canins (car oui, il y a des chiens nazis), vous en tuerez par dizaine. Nous sommes ici face à un jeu très classique, avec de la précision dans les tirs, l’utilisation de murs (avec 3 hauteurs différentes) pour se couvrir et l’utilisation d’objets comme compétences, qui varieront en fonction de nos aventuriers. Côté équipement, en plus de l’arme et de l’objet qui sert de compétence (allant de la trousse de soin à la grenade en passant par le couteau), vos personnages auront aussi une armure, qui prendra les dégâts avant d’entamer la barre de vie. Tout comme pour l’essence, les munitions (dont un seul type et partagé par l’ensemble de votre groupe) devront être générées avec précaution sous peine de se retrouver uniquement avec ses petits bras pour frapper les ennemis.

Dans l’ensemble, le jeu fonctionne plutôt bien, mais l’aspect procédural ne permet pas autant de variété que souhaité pour une même aventure. Mais bon, buter du nazi, ça reste toujours top.

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Crim

Intégriste gaucher depuis 1983. Les cailloux: GOTY des armes depuis 2013.

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