Toujours aussi beau et triste
Rapide Critique
Inscryption
Développeur
Daniel Mullins Games
Éditeur
Devolver Digital
Date de Sortie
19 octobre 2021
Prix de lancement
19,99 €
Testé sur
PC
Nouveau projet de Daniel Mullins (Pony Island, The Hex), Inscryption mélange rogue-like, deck building, escape game et même full motion video dans une ambiance horrifique parfaitement maîtrisée.
Le jeu débute dans une cabane en bois éclairée à la bougie. Vous êtes assis à une table, des cartes à la main et la personne face à vous (dont vous ne voyez que les yeux dans l’ombre) commence à vous expliquer les règles du jeu : vous allez devoir invoquer des créatures pour remporter la partie. Mais ici pas de mana, tout est basé sur le sang, vous devez sacrifier vos créatures faibles pour les remplacer par de plus puissantes.
Chose plutôt étrange, certaines cartes vous parlent et vous reprochent de vous débarrasser d’elles, commentent vos actions, vous demandent si vous avez fait le bon choix et surtout semblent en savoir plus que vous sur le lieu où vous vous trouvez et ce qu’il s’y passe.
Contrairement à la plupart des jeux de cartes, les deux adversaires n’ont pas de jauge de vie. Ici chaque dégât infligé fait pencher une balance d’un côté ou de l’autre, terminez à +5 et vous remportez la partie. C’est intéressant car ça permet parfois des retournements de situation improbables.
Une fois le premier affrontement remporté, vous pourrez commencer à ajouter de nouvelles cartes à votre deck. La plupart des créatures ont des capacités spéciales (volant, épines, toxique…) et durant les premières heures vous aurez l’impression de voir de nouvelles choses en permanence.
Niveau progression le jeu reprend un peu ce qu’on peut voir dans Slay The Spire, à savoir différents chemins à choisir, chacun comportant son lot de combats, feux de camp, autels et autres rencontres étranges. Mais là où Inscryption n’aurait pu être qu’un roguelike deck building de plus, il ajoute une couche escape game très intéressante.
Entre deux parties (ou même entre deux affrontements), vous pouvez vous lever et vous déplacer librement dans la cabane. Enfin je dis librement mais vous êtes clairement séquestré, impossible de fuir tant que vous n’aurez pas battu votre mystérieux adversaire. Par contre vous pouvez interagir avec pas mal d’objets répartis dans la pièce. Vieille horloge, coffre-fort… chacun est en fait une énigme à résoudre pour obtenir une carte, un bibelot ou un indice sur ce qu’il se passe.
Je suis d’ailleurs bien embêté pour en dire plus sur le jeu car il y a énormément de choses inattendues et que c’est clairement son point fort. Sachez juste que lorsque vous penserez avoir fini Inscryption vous n’aurez fait qu’un quart du jeu et qu’après ça le titre changera pas mal de fois de gameplay : vue de dessus style RPG, jeu de cartes toujours mais avec des règles totalement différentes qui ne se basent plus du tout sur les points de sang, séquences en FMV avec un youtuber très enthousiaste, il y a vraiment de tout !
C’est simple, j’ai adoré Inscryption. Les deux premiers titres de Daniel Mullins étaient déjà assez fous, mais cette fois-ci l’auteur a mis la barre encore plus haut avec non seulement un jeu de cartes qui tient la route, mais surtout un univers autour incroyable qui donne envie d’en savoir toujours plus. Il se hisse sans problème parmi mes jeux préférés de cette année.
2 réflexions au sujet de “Inscryption”
Je m’y suis enfin mis la semaine dernière, et clairement mon jeu préféré de cette année 🙂