Les jeux du Paris Games Week 2011

Rendez-vous Porte de Versailles qu’ils disaient. Pour les Nancéiens que nous sommes, le trajet fut un peu rude. En valait-il la peine ? Beaucoup de jeux furent présentés, pas forcément que des originalités, mais quelques surprises tout de même. On vous propose un petit zoom sur certains titres du salon dont nous voulions vraiment vous parler. Suivez le guide ! (et excusez nous pour les photos floues)
Binary Domain (Sega)
Malgré un hurluberlu complètement shooté à la PlayStation 3 qui clamait son bonheur d’avoir des jeux sur sa console pendant la conférence Binary Domain de Sega, on a eu l’honneur de se voir présenter ce jeu par son créateur : Toshihiro Nagoshi. Papa heureux de Daytona USA, Super Monkey Ball et Yakuza, l’homme avait le sourire aux lèvres, la « pêche » comme on dit en milieux autorisés et ce fut donc un vrai bonheur de l’écouter.
Dans un monde d’anticipation où les robots ont pris le pouvoir sur les humains, Binary Domain pose des questions sur la vie, sur l’intelligence artificielle et ne se contente donc pas de nous présenter de simples ennemis à exploser. Il pose ses bases dans 70 ans et si le thème est connu, Mr.Nagoshi nous a assuré que Binary Domain exploitait quelques idées scénaristiques originales et osées. Point de vue gameplay, en tous les cas, il serait dommage de s’arrêter au style très TPS désormais vu et revu, qui se retrouve malheureusement beaucoup dans cette présentation. Certes, c’est ennuyant, mais quelques idées originales sortent du lot : une commande vocale tout d’abord, qui permettra de parler à ses coéquipiers pour de simples ordres (avance, tire, couvre-moi, etc.) mais aussi de leur clamer quelques belles phrases d’amitié ou même d’amour. On nous a par exemple expliqué que s’il nous venait de dire « je t’aime » à une coéquipière, celle-ci pouvait alors réagir de plusieurs façons : en perdre ses moyens (et perdre donc un peu le contrôle de la situation en combat) ou alors se voit remotiver et gagner quelques bonus de précision de tir.
C’est une riche idée, ici présentée à la manette (et donc avec des choix obligatoires régis par un menu contextuel) et qu’il faudra donc guetter au fur et à mesure des annonces pour s’assurer de sa véracité. En soi, l’idée est bonne, il ne manque plus qu’à assurer une bonne application du tout pour proposer un réel plus face à la concurrence. Ce concept de « jauge de confiance » que toutes vos actions et paroles feront grimper ou descendre chez vos coéquipiers fait sortir Binary Domain du lot. Car sinon, on est clairement devant du shoot banal. Certes, les robots qui vous attaquent ont de jolies animations (tirez-leur dans les jambes et ils s’effondreront et ramperont) mais il y a encore beaucoup de travail. La bonne chose, c’est que les développeurs ne s’en cachent pas et sont d’une honnêteté rassurante.
Sega voit Binary Domain comme une potentielle nouvelle franchise et se veut donc à 100% derrière les développeurs. La bonne nouvelle, c’est que l’esprit Yakuza (avec son système de liens entre les personnages et sa profondeur scénaristique) est au rendez-vous. La mauvaise nouvelle, c’est plutôt le classicisme au premier abord, avec un « Gears of War » robotique pour résumer très simplement et avec un peu de mauvaise foi. À surveiller de très près finalement, puisque nous ne sommes clairement pas à l’abri d’une bonne surprise (ou d’un fiasco total, c’est 50/50).
 
Halo Anniversary (Microsoft / 343 Industries)
Deux moteurs en un. Voilà la grande particularité de cette étonnante édition Anniversaire du tout premier Halo, désormais porté sur Xbox 360. D’une pression sur la touche Y, partout dans le jeu, vous passerez de l’ancien au nouveau moteur avec un micro temps de chargement en un simple fondu au noir. Étonnant, amusant, passionnant, ce principe permet de rendre totalement accros ceux qui aiment comparer deux générations de graphismes. Quelques petites surprises ont même été cachées, de l’aveu même des deux développeurs présents lors de la conférence dédiée au jeu, dans plusieurs parcelles de l’histoire solo. Qui tient d’ailleurs mal son nom, car celui-ci est désormais jouable en coopération en local ET en ligne, avec un Xbox Live qui risque de chauffer furieusement. Seulement jusqu’à deux en coopération, pour information.
On a eu le droit à une présentation du troisième niveau du jeu, avec une séquence de snipe mythique dans une nuit noire remplie de Grunts. Plusieurs crânes, comme on en trouve depuis Halo 3, seront à débloquer pour permettre quelques joyeusetés. On nous a par exemple montré un de ses crânes mettant en avant une explosion de tête ou jaillit non pas du sang, mais des confettis. Plusieurs autres idées originales et rigolotes seront de la partie. En plus des désormais habituels Succès ajoutés.
Vous en voulez encore ? Halo Anniversary sera compatible avec les écrans 3D et aura une réorchestration complète de sa bande-son. Il sera compatible Kinect, avec une analyse des ennemis, des armes, de certains véhicules, remplissant ainsi un bestiaire amusant pour les collectionneurs et fans de la franchise. La commande vocale sera aussi de la partie, avec une multitude d’ordres classiques qui devraient fonctionner avec la nouvelle mise à jour du Kinect nous concernant très bientôt de ce point de vue. Rajoutez à cela un mode Teather, le principe de prise de Screenshots, des armures personnalisables, etc. Tout cela en un seul DVD, pour les plus curieux.
Enfin, niveau multijoueur, on aura le droit à des maps remasterisées de Halo 1 et les possesseurs d’Halo Reach y retrouveront tous leurs packs de cartes et leurs modes de jeu. Le mode Firefight est toujours de la partie. Petite et peu grave mauvaise nouvelle : le principe de switch entre les moteurs de jeu n’est pas disponible en multijoueur. Cela sort le 15 novembre, au prix « cadeau » de 40 €. Et non, il n’y a aucune version PC de prévue pour le moment.
 
Kid Icarus (Nintendo)
Grosse déception ! D’accord, les phases de shoot’em up dans un ciel joliment mis en avant par une 3D efficace fait son petit effet de prime d’abord, mais le gameplay est insupportable. Stylet + stick analogique + gâchette gauche = Un vrai arrache de cheveux et une belle crampe au poignet. Une fois Kid Icarus posé au sol, cela devient carrément naze. Les commandes s’affolent, les combats sont mous et très assistés et finalement, on ne prend aucun plaisir à affronter des ennemis au look d’ailleurs méchamment régressifs et peu intéressants. Un titre très inquiétant.
 
Luigi’s Mansion 2 (Nintendo)
Voilà une suite très attendue qui fit son petit effet lors de son annonce à l’E3 dernier. Il faut dire que le premier Luigi’s Mansion est un jeu un peu trop vite oublié du catalogue pourtant souvent répétitif de Nintendo. Cette suite en reprend toute la recette, de bout en bout, à la moindre parcelle de gameplay, en la basant sur une simple originalité : proposer plusieurs châteaux plutôt qu’un seul. Il s’agit toujours d’évoluer dans un manoir hanté aux nombreux pièges (comiques ou non) et de paralyser les fantômes d’un petit coup de flash de lampe torche, avant de les piéger dans un aspirateur façon Ghostbusters (le rayon positroneur désintégrant du Dr. Wenckman en moins).
La 3D y est particulièrement jolie, sans grande profondeur, mais assez pour donner du style à ce titre d’une grande qualité artistique. L’ambiance est parfaite, les musiques sont toujours aussi « sifflotantes » et cela sent vraiment le bon petit jeu Nintendo 3DS qui, on l’espère, ne passera pas inaperçu.
 
Kirby Mass Attack (Nintendo)
Ma belle rédactrice LeenUyth est totalement tombée amoureuse de ce petit jeu au stylet. Il met en place un kirby, puis une dizaine, dans un jeu entièrement tactile où il est nécessaire de jouer avec l’écran pour donner une direction à son petit bonhomme rose.
Pour évoluer dans les niveaux, il va devoir vaincre (avec une férocité qu’on ne lui reconnait pas) des ennemis nécessitant un certain nombre de Kirby en fonction de leur force pour pouvoir être battus. Un peu comme dans un Pikmin finalement.
On retrouve alors cette même idée avec des actions spécifiques à effectuer et finalement, ce titre s’annonce comme rafraichissant. On pestera juste sur des sauts, toujours tactiles, plutôt difficiles à effectuer quand on a pas encore l’habitude.
Un certain temps de prise en main sera surement nécessaire au joueur, principalement pour les plus jeunes.
 
Kirby’s Adventure (Nintendo)
On va faire très court, car il n’y a pas grande chose à dire sur ce titre si ce n’est que c’est un pur Kirby nostalgique, digne du jeu sur Nes et Game Boy de notre enfance, revisité avec des graphismes forcément plus attrayants. Jouable en coopération jusqu’à quatre, celui-ci se fait extrêmement amusant, visuellement très coloré et mignon, prenant, mais foncièrement très classique. Kirby fait du Kirby et ne se renouvelle pas ou très peu. Pas grave pour certains et tant pis pour les autres ? C’est un peu mon avis, en effet…
 
Sonic & Mario aux Jeux Olympiques de Londres 2012 (Sega)
Inutile de tergiverser, la version « consoles de salon » étant forcément sympathique et conviviale comme le furent les précédentes versions. Ce qui nous intéressait davantage, c’était de tester la version portable sur Nintendo DS et là, force est de constater que les fans ont enfin été écoutés.
Loin des problématiques versions « au rabais » sorties précédemment sur Nintendo DS, ce « Sonic & Mario aux Jeux Olympiques de Londres » portable propose un style réussi, beaucoup moins d’aliasing, des gameplays efficaces et moins gadgets mais surtout, des chargements rapides et des menus plus clairs. Sega semble avoir repris toutes les critiques des précédents opus et a corrigé les quelques défauts. Au final, les habitués des consoles nomades pourront voir cette version comme un « vrai » jeu tiré de la franchise plutôt que d’une simple extension à jouer rapidement sans trop de conviction.
En espérant juste, comme pour la version de salon, que tous les mini-jeux proposés soient du même niveau.
 
Prototype 2 (Activision / Radical Entertainment)
Radical fait du Radical et oublie de se renouveler. Dans une salle ou des jeunes gens ont fait la queue pour apercevoir un Pegi 18 plusieurs fois et du sang qui gicle sans que JAMAIS aucun membre de l’équipe d’Activision ne se pose la question de la « sélection  » du public à l’entrée, on a découvert une phase de jeu ou on nous met en avant un scénario tordu (comme dans le premier) tout en jouant avec des passants de façon inhumaine pour faire rire une foule qui du coup, se moque éperdument de la trame narrative.
On y a découvert aussi un moteur vieillot, des actions toutes déjà vues dans le premier opus mais juste améliorées et donc, un jeu franchement peu passionnant. Cela ne veut rien dire, puisqu’il n’a pas été possible de s’y essayer. Mais gageons qu’Activision saura mieux soigner ses présentations de mauvais gout à l’avenir et que Radical sortira un peu de son âge bébête pour revenir à ses premiers amours réussis, tels que le premier Mercenaries ou Hulk : Ultimate Destruction.
 
Mass Effect 3 (Microsoft / Bioware)
C’est à la démo jouable déjà aperçue à l’E3 que nous avons le droit de nous essayer et force est d’avouer que ce fut plutôt convaincant. Plus rapide, plus nerveux, mieux peaufiné dans ces mouvements d’actions, Mass Effect 3 semble aussi et surtout proposer un mix plus fin entre RPG et TPS. Quelques petites escapades de rôlistes se mêlent à l’action et vice-versa, avec beaucoup plus de fluidité et d’intérêt que dans un Mass Effect 2 ayant clairement le cul entre deux chaises. On note l’apparition d’échelles (même si cela prête toujours à rire dans une phrase comme celle-ci) et de cinématiques plus présentes lors des séquences de combat.
Enfin, sans trop vous spoiler (et c’est bien la raison de la petitesse de cette description de la démo proposée), le scénario propose enfin du rentre-dedans, de la cohésion entre les races et quelques apparitions de femelles Krogannes qu’on espérait plus apercevoir dans un Mass Effect. Prometteur ! Mais patience tout de même… On a encore la mauvaise aventure Dragon Age 2 en tête en ce qui concerne notre toute relative confiance faite à Bioware.
 
Sonic Generations (Sega)
Ce fut l’un des seuls jeux sortant très bientôt que nous sommes allés voir sur les stands, puisque la présence de Takashi Iizuka (Game Designer des jeux Sonic depuis Sonic 3 & Knuckles) en salle de conférence fut apparemment l’occasion pour les fans de l’éditeur de prouver que Sega n’est pas mort, une bonne fois pour toutes. Sonic Generations, vous le savez, est la rencontre du 20e anniversaire du hérisson entre sa version « 16 bits » et celle plus « cool » que l’on connait depuis Sonic Adventure. Chaque univers du jeu, reprenant des niveaux de plusieurs anciens titres du hérisson, se compose en niveaux 2D (à l’ancienne) et en vue 3D (moderne).
Même si Sonic Colours fut un très sympathique jeu, ce Sonic Generations semble se rapprocher du titre le plus ambitieux et intéressant depuis au moins le premier Sonic Adventure. Le hérisson ayant survécu avec beaucoup de mal à un long passage à vide (Sonic Heroes, les jeux de skate, les jeux spécifiques à la Wiimote…) il est donc forcément de bon aloi de se réjouir d’une telle vigueur. Sonic Generations promet énormément, surtout du point de vue d’une durée de vie qu’on nous promet longue. Plusieurs niveaux secrets, avec des objectifs spécifiques, seront à débloquer. Les fans du hérisson, eux, auront même le droit à la présence de personnages emblématiques de l’univers, à des références à tous les stages et sans doute à quelques surprises jouables.
Quant à Takeshi Iizuka, beaucoup ont fait la queue pour avoir un poster et/ou leur Sonic Adventure signé des mains du maitre. C’est dans ces moments-là que l’objectivité se perd et que l’enfant jouant à sa Megadrive avec des yeux pleins d’étoiles prend le pas sur le joueur. Un beau moment.
 
Super Mario 3D Land (Nintendo)
C’est toujours aussi étonnant. Quoi donc ? Et bien que ce plombier sache à chaque fois se renouveler assez pour épater la galerie. Moins cette fois, apparemment, via les avis des différents joueurs qui ont eu l’impression de découvrir « un Mario de plus ». Personnellement, je ne suis pas du tout d’accord. La 3D apporte son lot de nouveautés avec des belles idées visuelles (la vue aérienne lors de certains puzzles fait ressortir Mario avec beaucoup d’efficacité) et des trompes l’oeil rigolos tels que des Goombas en carton-pâte apparaissant, au loin, comme pourtant totalement réels. C’est beau, c’est du pur Mario en 3D et je pense, forcément, que cela risque de cartonner. En même temps, cela me semblerait fatalement mérité.
 
SSX (EA Sports / EA Canada)
La simulation de surf la plus arcade et la moins logique de tout le petit monde vidéoludique est de retour et force est de constater qu’elle fait dans le banal et la facilité la plus totale. Des tricks, des pentes, aucune belle idée de gameplay, juste du snow classique et déjà vu dans un moteur graphique pas foncièrement incroyable, mais efficace.
Paradoxalement, on n’a pas été plus emballés que cela, mais finalement le jeu va pouvoir plaire à un public particulier de joueurs très nombreux : ceux qui aiment la série et qui s’ennuient de ne plus la voir sur leurs consoles actuelles. Et si en reprenant la recette classique et sans grandes fioritures, EA Canada et son honnêteté parvenaient à séduire les amateurs du genre ? Ce serait beau.
 
The Legend of Zelda : Skyward Sword (Nintendo)
Oui, les graphismes sont plus mignons. Mais rien à voir avec WindWaker ! Ici, on est surtout dans le dessin animé pour adolescent, la poésie d’une aventure très européenne visuellement avec une fraicheur de « samedi matin télévisuel » complètement assumé. Les couleurs sont criardes, le tout pose un univers qui ne plaira forcément pas à tout le monde, mais qui me semble réussi et intéressant à découvrir. Déjà parce qu’il ne se compare à aucune autre Zelda et surtout pas à son prédécesseur, le très sombre/poétique Twilight Princess. Mais surtout parce qu’il fait partie de cette gamme de jeux Nintendo un peu en retrait, mettant en avant des idées originales quitte à faire l’impasse sur quelques habitudes de la série.
Ainsi, pas de boomerang. L’artefact le plus culte de la série des jeux Zelda après Excalibur n’aura ici aucune présence et se voit remplacé par une sorte de « lance-scarabée » permettant de prendre le contrôle d’une bête mécanique éponyme, permettant de couper des fils (toiles d’araignées par exemples) accrochés aux murs et de passer par de petits tunnels. C’est ici que se pose une nouveauté de la saga : il ne suffit plus d’explorer en couloirs, mais bien de regarder absolument partout et surtout en hauteur. Les énigmes ne sont pas plus complexes, mais au moins sont-elles plus originales.
Quant au WiiMotion Plus : il fonctionne. Il y a quelques ratés, des mouvements brusques incompris, de petits bugs, mais rien de fatal. Certaines phases de jeux sont même très réalistes épée à la main, principalement lors des « super attaques » à lancer en brandissant les deux périphériques (wiimote et nunchuk) dans un même sens. Côté bouclier, c’est plus compliqué : j’ai décelé un petit temps de latence entre le moment où je prends une position de garde et où Link se met à le faire réellement. Cela peut sans doute paraitre un poil ennuyant pour les puristes et perfectionniste. Nous verrons bien avec le jeu final. Quoi qu’il en soit, à défaut d’en savoir plus sur la qualité du scénario j’ai été particulièrement surpris par l’intérêt du gameplay et des énigmes/des donjons de ce titre ambitieux. Croisons les doigts pour qu’il ne déçoive pas !
 
Zoobles : Spring to Life (Activision)
Dans un petit endroit du Paris Games Week étaient proposés des jeux assez insipides et peu inspirés du type Zhuzhu Princess (une gestion d’hamsters au style) et Zhuzhu Puppies (un Nintendogs raté, encore un), mais aussi un jeu extrêmement effrayant : Lalaloopsy. On va éviter de vous en parler, tant il manque d’intérêt et fera peut à toutes les petites filles avec ses personnages cauchemardesques dignes d’un Téléchat de notre enfance, pour se concentrer sur une petite surprise qui ne mange pas de pain : Zoobles.
Ce titre n’a rien d’original, autant le souligner de suite. Il combine cependant assez sympathiquement plusieurs concepts déjà vus ailleurs. Un peu d’Animal Crossing, avec de la cueillette de fruits et une évolution dans un monde visuellement très coloré. Un peu de MySims aussi avec une multitude de minijeux tactiles bienvenus pour éviter l’ennui. Un aspect « tamagotchi » est alors forcément au rendez-vous pour combler les enfants avec une expérience d’existence virtuelle plutôt réussie. On est bien loin d’un jeu exceptionnel, on est même carrément dans l’habituelle recherche d’un jeu pour happer les bambins vers un titre qui se veut parfait pour Noël, mais force est de constater que c’est assez joliment réalisé pour ne pas être une grosse esbroufe de plus.

0 réflexion au sujet de « Les jeux du Paris Games Week 2011 »

  1. On vient du « bout du monde » pour ça, alors que ceux qui habitent à côté font les snobs, la vie est mal faite, ahah ! (Je commencerais mon mot d’excuse par un classique: « suite à un problème famillial, le petit Maxime n’a pas pu… »)
    Sinon c’était bien le Ritz ? Vous avez piqué des serviettes j’espère.

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