Galaxy on Fire 2 HD

Initialement sorti sur Iphone et autres tablettes, ce titre se veut inspiré par Freelancer de Chris Roberts, jeu qui avait beaucoup d’ambitions et qui au final avait déçu. Ici point de promesse, mais un jeu solide qui fera plaisir à tout fan de space opera.

Space, the final frontier

Vous êtes Keith T. Maxwell un ancien commandant des forces terriennes qui gagne à présent sa croûte en tant que mercenaire. L’aventure prend place suite aux aventures du premier épisode, qui amena Keith à sauver la Terre des Vossk, une race insectoïde belliqueuse. Notre héros sera propulsé à l’autre bout de la galaxie et trente-cinq ans plus tard à la suite d’une anomalie spatiale qui frappe son vaisseau. Vous ferez donc connaissance avec cette partie de l’espace et surtout de la nouvelle menace les Void, une autre race qui veut notre peau. Vous devrez donc les combattre avec l’aide de scientifiques pour lesquels vous ferez moult missions pour arriver à vos fins. Le scénario ne brille pas par son originalité, mais il fait son office et plonge le joueur au cœur de l’action et de l’intrigue ; c’est bien vous le héros !

La trame scénaristique est aussi bien linéaire, il vous sera impossible de passer dans le camp ennemi par exemple ou de passer totalement outre le scénario principal. Dès que l’on sort du chemin préétabli, l’univers est creux, non pas qu’il n’y ait rien à faire, mais il n’y a simplement pas d’intrigues secondaires.

L’habillage du jeu léché dans cette nouvelle version et en HD. Que ce soit la modélisation des vaisseaux, les planètes ou tout autre élément, c’est beau et cela fait plaisir à voir. On sent bien que l’équipe de Fishlab a tout donné pour que le jeu soit à la hauteur de nos PC et donc bien loin des versions portables qui restent tout de même ce qui se fait de mieux sur leur support respectif. Par contre, les musiques resteront en retrait, discrètes elles seront le plus souvent monotones et répétitive. C’est dommage, car lors des scènes de combats par exemple on aurait aimé des cuivres et de grosses percussions dans le genre de Gerry Goldsmith (Star trek, Alien…).

Dans l’espace, personne ne vous…

Sous un aspect extrêmement riche, il se trouve qu’il sera aussi très monotone à mesure que l’on s’écarte de la trame scénaristique principale. L’espace est vaste certes, avec une vingtaine de systèmes solaires et une centaine de stations orbitales, mais c’est presque toujours le même cérémonial. En arrivant on se fait accueillir par la piraterie locale ou sinon on se rend directement dans la station spéciale locale afin de revendre le produit de nos rapines ou forages. On y fera aussi nos emplettes dans le hangar, qui nous permettront d’améliorer notre vieux coucou ou plus simplement d’en acheter un nouveau qui sera plus performant ou simplement plus grand.

Au bar nous pourrons aussi choisir des missions annexes qui nous rapporteront de l’argent, mais elles sont très limitées. Ce sera toujours les mêmes que l’on nous proposera, se débarrasser de quelques pirates ou déchets spatiaux, transporter des passagers et faire un peu de commerce. On est vite limité et l’on regrette de ne pas pouvoir automatiser ces tâches en montant, sa propre compagnie spatiale comme d’autres jeux dans le genre le proposent. On se rend compte que le jeu a été développé pour jouer rapidement et surtout sans prise de tête. On aurait pu s’attendre à ce que sur PC ils étoffent cet aspect du jeu qui à bien des égards est indispensable pour la durée de vie et la rejouabilité.

Par contre, on restera surpris par la rapidité des voyages spatiaux, les allés/retours se ferons agréablement. On n’est jamais vraiment loin d’un portail spatial qui vous transportera d’un système à l’autre. Même si vous êtes éloigné de plusieurs portails, on n’y passera pas des heures quand bien même des pirates vous attaqueraient par surprise. Le seul problème vient de l’IA de votre vaisseau qui a tendance à avancer en ligne droite quand vous êtes en pilotage automatique, ce qui vous fera heurter tous les astéroïdes qui seront entre vous et votre objectif.

L’IA des ennemis est du même tonneau, elle vous attaquera toujours de la même manière, sa seule force résidant dans le nombre ou ses canons. On aurait tant apprécié un peu de finesse à ce niveau, qu’elle vous prenne à revers ou nous surprenne. On se surprend à avoir un léger sentiment de lassitude face à eux, rien de grave, on, car reviendra au jeu avec plaisir.

Vers l’infini et …

La prise en main de votre navire se fait de manière instinctive, nul besoin de passer par une grosse notice pour s’y retrouver. On sent bien que les développeurs voulaient la simplifier le plus possible, ce qui n’est pas un mal, mais qui tout de même quelques inconvenants. À commencer par le manque de précision de l’accélération, vous serez soit au point mort, soit à son maximum. On continuera sur le rayon attracteur à enclenchement automatiquement, ce qui n’est pas très instinctif pour le joueur de simulation. Je pinaille certainement un peu, car dans l’ensemble c’est agréable à jouer.

Au final, c’est un jeu très agréable, qui fait honneur au genre et qui pourrait faire une excellente porte d’entrée avant d’attaquer un jeu plus complexe comme Eve Online ou X3. Par contre les aficionados, n’y verrons qu’un titre un peu superficiel, manquant d’envergure et d’options.

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