Preview – Destiny (Gamescom 2014)

Pour la majorité des rendez-vous presse avec les gros studios, c’est toujours la même chose. Un contrôle à l’entrée pour savoir si votre rendez-vous est bien en règle, on vous file un truc pour que tout le monde sache à l’intérieur que vous avez le droit d’être là, puis on vous dirige vers le jeu que vous devez tester. Pour Destiny, c’était une petite salle noire, avec plein d’écrans, plein de journalistes et plein de manettes PS4.

Sans aucune présentation (habituellement interminable), on me met devant un poste avec le jeu déjà lancé dans une partie. J’attrape donc la manette, et me voilà avec un personnage niveau 8 avec des indications en allemand à l’écran. Après 5 bonnes minutes où j’essaie de me retrouver dans les touches d’une manette à laquelle je n’ai jamais touché, on me tape dans le dos et on m’explique qu’il faut créer un nouveau personnage. La création de personnage est très classique : on choisit le sexe, la couleur et les traits basiques (forme du visage, cheveux, tatouages…) et enfin la classe du personnage. Trois étaient disponible : le chasseur, le titan et le mage (pour vous épargner les titres germaniques auxquels j’étais confrontée). Encore là, tout est assez classique. Ce que j’ai pris ? On s’en fiche, puisque j’ai appuyé sur le mauvais bouton et que je suis retournée à la partie avec le personnage déjà niveau 8.

Vu sa tête et ses compétences, c’était probablement un mage. J’étais donc sur une planète, avec vue à la 3eme personne. Pas d’hostilité à l’horizon, puisque c’était plus un centre commercial (hors période de solde) qu’autre chose. On pouvait trouver divers marchand pour améliorer ses armes, armures, sorts et divers autres choses dont je n’avais de toute façon pas la monnaie pour acheter. On s’envole alors de cette planète. Marre de ces pacifistes. Après un temps de chargement, s’affiche une carte avec plusieurs endroit disponibles. Un petit point d’exclamation sur l’une des destinations possible m’interpelle, alors j’y fonce. Après un temps de chargement, je me retrouve sur une vaste planète enneigée et déserte. Cette fois, on passe en vue FPS avec une arme dans les mains. Tiens, cette arme me rappel étrangement quelque chose… ah oui, c’est vrai, Destiny est développé par Bungie, qui a également fait Halo.

Une petite zone clignote sur ma carte. C’est là où est l’action ? Je m’y rends. J’y trouve une sorte de base abandonnée. On me donne plein d’indications à l’écran, mais je n’en comprends pas un mot. En tâtonnant un peu, je trouve une espèce d’ordinateur à activer. Et là, la fête commence. Je dispose d’une mitraillette et d’un bon vieux fusil à pompe pour me débarrasser des créatures hostiles. Grâce à la classe de mon personnage, j’ai aussi droit à deux sorts assez puissants qui me permettent de désintégrer les ennemis les plus faibles. Sympathique. J’avance donc, en tuant tant bien que mal (jouer à un FPS sur console, sérieusement ?) les ennemis qui s’approchent. On peut aussi sauter, s’abaisser, régénérer sa santé en se cachant un peu… je dois avouer qu’au bout de quelques minutes, je m’ennuie un peu. Puis je trouve un véhicule, une sorte de moto volante dont les contrôles me rappellent étrangement quelque chose… ah oui, c’est vrai, Destiny est développé par Bungie, qui a également fait Halo.

Massacrer des ennemis avec une moto volante, ça a tout de même quelque chose de fun. C’est assez fluide, les armes sont bien fortes et on peut même donner des coups à gauche ou à droite histoire de se débarrasser de ceux qui s’approchent un peu trop près. Je me remets à parcourir la planète à la recherche de choses à activer. Des amis journalistes commencent à se joindre à moi, on tue des monstres, on active des ordinateurs, on tue des monstres, on active des ordinateurs, on me tape dans le dos et on me dit que c’est fini. Soit. Je sors de la salle, avec une impression étrange d’avoir déjà joué à ce jeu, en moins beau et avec moins de coopération… ah oui, c’est vrai, Destiny est développé par Bungie, qui a également fait Halo.

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